6 Arguments anti-foie gras
Dans ce petit article vous allez découvrir de nombreux arguments pour défendre
Justifier le fait de manger de la viande par l’argument du cri de la carotte est stupide. Cela ne fait que donner de mauvaises raisons de cautionner les abattoirs, l’utilisation d’animaux pour le plaisir, etc. Le cri de la carotte est un argument utilisé uniquement pour ridiculiser les défenseurs des animaux.
Le cri de la carotte est l’argument selon lequel les végétaux aussi sont dotés de sensibilité et de conscience. Le fait donc de les manger à la place des animaux serait illogique car on les ferait souffrir.
Lors des débats avec des omnivores ou carnistes, il arrive souvent qu’ils se retrouvent sans arguments face à la réalité des souffrances des animaux et donc de les manger. La seule chose qu’ils ont donc trouvé est que l’alimentation végétale ne permettrait pas d’éviter toutes les souffrances et en occasionnerait d’autres, notamment celle des légumes.
Je pense sincèrement que tout le monde peut faire la différence entre un légume et un animal, une vache et une carotte. C’est de la mauvaise foi de mettre au même niveau la mise à mort et la récolte.
Outre le fait établi que les animaux souffrent, aiment et sont conscients et que nous ne savons pas pour les légumes, il y a d’autres arguments.
Si l’on part de l’hypothèse que les plantes sont sensibles et conscientes et que l’on se soucie réellement d’elles faisons un petit calcul : 5 à 10g de protéines d’origine végétale sont nécessaires à la production d’1g de protéines animale, en consommant directement les végétaux, on divise par 5 ou 10 la quantité de végétaux sacrifiés et la souffrance végétale générée. Donc il serait plus utile pour les animaux et pour les végétaux de ne consommer que des végétaux.
Le cri de la carotte est un argument spéciste, où on discrimine en fonction de l’espèce, où on choisit les animaux qui ne méritent pas notre compassion, où on sacrifie et permet la souffrance des animaux d’élevage.
Pour finir les plantes produisent des fruits qui sont faites pour être mangés, les racines conservées permettent de produire plus de fruits. Les plantes peuvent se reconstruire et remplacer les éléments manquants. Malgré des attaques terribles (animaux qui broutent ou récoltes) elles arrivent à se refaire.
Les végétaux sont compliqués à appréhender de manière individuelle car une plante n’a pas d’autonomie des parties entre elles, raison pour laquelle les boutures sont possibles.
Comment alors et quand peut-on considérer qu’une plante est un individu conscient ?
La vie des plantes ne nécessiterait pas plus de conscience qu’il en faut pour les animaux ou les humains pour respirer, digérer, etc. Les plantes n’ont pas de nocicepteurs par exemple, ceux, particuliers, qui permettent de conduire la douleur.
Les végétaux n’ont pas de système nerveux elles n’ont pas non plus de moyen de fuir. La fuite étant un moyen de défense des animaux ou humains pour réagir à leur environnement, on constate que les plantes sont immobiles.
En bref le cri de la carotte est un non-argument. Les plantes doivent être respectées et nous ne pouvons pas/devons pas les détruire à tout va. Il en va du respect de la nature. Cependant, rien ne prouve que les végétaux souffrent alors que tout prouve que les animaux ont peur et font face à de terribles souffrances.
Pour agir au mieux il est donc préférable de consommer des végétaux et non pas des animaux.
Que pensez-vous de l’argument du cri de la carotte ? Répondez en commentaire.
http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article40
http://lesquestionscomposent.fr/pour-en-finir-avec-le-cri-de-la-carotte/
Françoise 4 ans ago
Pour être jardinière, Il me paraît évident qu’il y a une forme d’intelligence à l’oeuvre dans les plantes. Elle est cependant très difficile à appréhender pour nous, humains, et à chaque jour suffit sa peine. Ce que nous pouvons saisir sans effort, parce qu’elle est la même que la nôtre, c’est la souffrance des animaux. Lorsque nous aurons résolu ce problème, nous pourrons nous poser celui du monde végétal. Et nous devrons nous confronter à cette terrible question de la mort pour perpétuer la vie.